Round Up Monsanto France condamné en appel à 15.000 euros d'amende
Le géant américain de l'agrochimie Monsanto, condamné en première instance pour "publicité mensongère" pour son "Round Up", premier désherbant vendu au monde, devra finalement acquitter une amende de 15.000 euros, a décidé mercredi la cour d'appel de Lyon.
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Monsento condamné pour publicité mensongère (© Terre-net Média) |
L'ancien dirigeant est condamné pour avoir notamment présenté l'herbicide comme "biodégradable" et laissant "le sol propre". Le second prévenu, à l'époque président du conseil d'administration de Scotts France, basé à Ecully (Rhône) et qui distribue le Round Up en France, a également vu la confirmation de sa condamnation à 15.000 euros.
Le tribunal correctionnel de Lyon avait été saisi en 2001 à la suite d'un rapport de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (Dgccrf) et d'une plainte des associations Eau et rivières de Bretagne et Consommation, logement et cadre de vie (Clcv), parties civiles dans ce procès. Le glyphosate, principale matière active du Round Up, a été classé en 1991 "dangereux pour l'environnement", notamment aquatique, par les autorités européennes, selon Eau et rivières de Bretagne.
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